Liberté pour les étudiants injustement interpellés!
Une loi à la hâte, subjective et hautement contestable adoptée dans l’intention de briser l’élan des manifestations contre les dérives politiciennes au Burkina ne doit en aucun cas être l’objet
d’incrimination de nos vaillants étudiants injustement incarcérés pendant que les vulgaires pilleurs des deniers publics, corrompus et autres auteurs de crimes d’Etat horribles sillonnent toujours les rues de la capitale sans être inquiétés. La loi N° 026-2008/AN du 08 mai 2008, on ne cessera jamais de le dire, portant répression des actes de vandalisme commis lors des manifestations au Burkina doit purement et simplement être revue ou balayer. La présomption de culpabilité ne doit jamais exister au Burkina et toute personne interpellée est d’abord présumée innocente jusqu’à ce que la partie plaignante et la justice nous prouvent le contraire. Le Mouvement des Sans Voix Burkina (MSV-Burkina) salue le courage et la bravoure du collectif d’avocats acquis à la cause des étudiants ainsi que tous ceux et toutes celles qui se sont mobilisés hier 13 Août 2013 comme un seul homme pour les soutenir et être témoin de ce jugement au sein d’une justice aux ordres. Leur libération conditionnelle a été certes refusée, mais nous devons plus que jamais être mobilisés et solidaires au vue de ce constat mitigé et décevant, contraignant ainsi nos braves étudiants à encore séjourner à la MACO (Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou) en attente d’une décision du conseil constitutionnel. Aucun étudiant ne doit être le bouc émissaire de cette crise créée par le bon vouloir des autorités. Mobilisation et lutte pour la libération de nos camarades.
MSV-Burkina, rien que les droits des peuples !
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