MOUVEMENT DES SANS VOIX BURKINA FASO

MOUVEMENT DES SANS VOIX BURKINA FASO

RAPPORT GENERAL DU COLLOQUE DES ‘‘SANS VOIX’’ DU 24 AU 25 OCTOBRE 2009

 

RAPPORT GENERAL DU COLLOQUE DES ''SANS VOIX'' DU 24 AU 25 OCTOBRE 2009

 

1.           CONTEXTE

 

Du 24 au 25 octobre dernier s'est tenu à Ouagadougou, sous le thème « en quoi les mouvements sociaux sont-ils nécessaires à la lutte contre le capitalisme et l'impérialisme ? un colloque organisé par le Mouvement des Sans Voix Burkina (MSV-Burkina) avec le soutien du Réseau NOVOX.

         Ce colloque à connu la participation d'une pléthore de militants d'associations, de mouvement et d'organisation de la société civile venus du Burkina, du Mali et de la France.

                   Aussi le choix du thème se justifie-t-il surtout par le contexte de crise économique, voir structurelle du système capitaliste que vie le monde.

         Du reste ce colloque se voulait  la tribune des ''SANS VOIX'' c'est-à-dire des victimes du système, des aphones, des licenciés, des déguerpis en un mot des damnés du capitalisme en tant système économique,socio-politique  régissant le monde. C'était donc la tribune des victimes et non celle des experts. Par ailleurs c'est la raison pour laquelle les différents participants sont issus des organisations regroupant des victimes qui dans un élan de solidarité et d'union mènent des luttes concrètes  pour l'acquisition, la défense ou la réalisation de leurs droits légitimes. On peut donc conclure que c'était une tribune de partage d'expérience entre victimes du même système d'exploitation et d'oppression.

 

         Que peut-on don retenir de ces une journées et demi d'instances activités marquées par des animations de communications et de témoignages émouvants ?

 

2.    DEROULEMENT DU COLLOQUE

·       Introduction

 

 

La première journée, particulièrement chargée comportait outre la phase introductive deux sessions. Dès huit heures certains participants avaient pris la place dans ce grand amphithéâtre  de plus de 500 de l'université de Ouagadougou où devrait se tenir l'évènement .pour tenir le public en haleine avant le début effectif des activités un film réalisé l'hors du premier forum des sans à Bamako au Mali a été projeté. Cette projection a permis aux participants de connaître un temps soit peu  le réseau et surtout ses différentes actions. Vient ensuite l'ouverture des travaux proprement dite devant un parterre de 215 personnes. On pouvait noter à la tribune la présence deux intervenants qui sont NABI Jean-Marie, secrétaire général du MSV-Burkina, Benoît EUGENE, sociologue et militant NOVOX.

        

L'honneur est revenu au secrétaire général du MSV-Burkina de prendre d'abord la parole pour dire un mot de bienvenu à l'endroit des participants avant de les entretenir sur le thème suivant : « crise mondiale, impacts financiers, économiques sociaux, environnementaux, gouvernances ».

Au début de son intervention, il a saisi l'occasion pour présenter la jeune structure du MSV qui a à peine une année et d'existence et qui a vu le jour grâce à l'œuvre de jeunes gens convaincus qui entendent être de toutes les luttes pour des causes justes .

Dans l'analyse du thème,il a fait ressortir les conséquences de la crise mondiale qui se traduisent sur le plan financier et économique  par la faillite des unités de productions et  des banques.

, sur le plan social par la mise l'accroissement du taux de chômage,le renchérissement du coût de la vie,des cataclysmes dus aux changements climatiques sur le plan environnemental.

 

 Ce fut ensuite le tour pour Benoît EUGENE de prendre la parole pour aborder le thème « enseignement de la crise mondiale pour les populations et les mouvement sociaux ».Il a surtout insisté sur le faite qu'a chaque crise du système capitaliste les solutions envisagés pour la résolution de la crise ne sont que de simples stratégies de paupérisation de la couche sociale la plus démunie.

 

A la suite de Benoît Julie Yaméogo du forum social du Burkina fut inviter à prendre la parole pour une brève présentation du forum social et surtout annoncer la tenue de la prochaine édition qui se tiendra en avril 2010 à Bobo Dioulasso deuxième ville du Burkina. C'est ainsi que place a été faite aux questions et aux contributions des participants pendant deux heures d'horloge. C'est aux environs de 13h que le modérateur Ibrahim DIARRA à mis fin à cette première phase introductive.

 

·       Première session

 

Après une courte pose déjeuner les travaux reprennent leur cours à 14 heure avec un programme particulièrement étoffé. C'était vraiment le début de la phase la plus attendue car c'était le moment où la parole a été donnée aux ''SANS VOIX'' qui marque l'ouverture de la première session avec pour Modérateur Julie Yaméogo du Forum social du Burkina. La reprise des travaux en ces débuts d'après midi a connu une innovation particulière. Contrairement à la phase introductive qui s'est déroulée entièrement en Français, exclusivement, le camarade SANA Grégoire président de la Coordination des Associations de Boulmiougou (CAB) assurera volontiers la traduction des différentes communications et interventions en mooré et ceci  pendant le reste du colloque.

         Pour l'ouverture de cette session c'est le camarade  militant BAMA Grégoire au nom de la délégation des ex-travailleurs de FASO FANI qui a pris la parole sur le thème « lutte contre les privatisations au Burkina Faso : cas de Faso Fani ».Il est revenu sur l'historique de cette Ex-entreprise publique dont l'inauguration est intervenue en 1970.Il a expliqué que Faso Fani était une entreprise qui respirait une pleine santé économique depuis sa création jusqu'à la passation du témoin entre le directeur expatrié et le tout premier directeur de nationalité voltaïque à l'époque au début des années 80.

La succession de plusieurs nationaux à la tête de l'entreprise n'aura d'effet si se n'est d'accompagner la trésorerie de sa dégringolade tant ces derniers avaient érigés tout sortes de malversation et les abus en un système de direction.

Aussi Faso Fani était la vache laitière de l'Etat et de certains individus qui n'hésitaient pas à venir puiser dans se caisses pour leurs besoins. La combinaison de tout ces élément conduit à la dissolution de Faso Fani sous les injonctions des institutions de Breton Wood à la faveur des P.A.S.

C'est ainsi qu'intervient la liquidation sans respect des droits des travailleurs ni du plan social établi par un protocole d'accord avec les travailleurs .les travailleurs regroupés autour de leur syndicat vont entamer aussitôt des luttes acharnées afin de recevoir leurs droits. Les péripéties de cette lutte relatées, donnent la chaire de poule tant elle a été pénible. Mais for heureusement que cette lutte est aujourd'hui gravée dans les anales des luttes du peuple  burkinabé comme un exemple de  lutte qui a porté fruits.  En effet les travailleurs aux dires du camarade BAMA ont recouvré la quasi-totalité de leurs droits aujourd'hui.

 

Après le représentant des ex-travailleurs de l'ex-Faso Fani vivement ovationné pour leur bravoure et l'exemplarité de leur lutte,ce fut le tour des deux représentants du réseau NOVOX(France) de prendre la parole sur le thème « luttes des chômeurs et chromeuses en France :ces des jeunes diplômés sans emplois ».

Juliana SMITH a partagé avec les participant l'expérience des luttes de chômeurs et chômeuses en France qui se traduit par des marches à travers plusieurs villes Européennes, des actions de désobéissance, des envahissements des supers marchés pour s'alimenter et bien d'autres actions visibles et concrètes. Ces différentes formes de lutte ont obligé le gouvernement à lâcher du leste en créant 1.5million d'emplois en moins d'une année au profit des jeunes diplômés chômeurs. Toutes ces différentes luttes ont été menées sous la couverture du réseau  NOVOX.

 

 

 

Quant à MARIE HUIBAN, son intervention a consisté en une analyse des politiques migratoires Européennes. Elle a laissé entendre que les différents pays ont tout intérêt dans la situation irrégulière des migrants car c'est une source de mains d'œuvre abondante et bon marché pour ces pays.

 

Toujours dans la succession des intervenants c'est le camarade Ousmane TRINDREBEOGO ,représentant du Syndicat National des Travailleurs de l'Agropastoral (SYNTAP) qui prit la parole sur le thème « problématique d'accès à la terre ,lutte contre l'agrobusiness et l'introduction des OGM dans l'agriculture ».

Il a d'abord et surtout axé son intervention sur la préoccupation des paysans à propos de la politique de spéculation foncière en cour dans notre pays. En effet les multinationales et les agrobusinessman sont en train de devenir maîtres des terres fertiles du pays avec la complicité du gouvernement burkinabé au détriment des paysans d'autant plus que c'est l'Etat qui a mis en place une législation favorable à cette situation.

Des membres du gouvernement, des députés ne cessent de déposséder  les terres aux paysans rendant progressivement les paysans en ouvriers agricoles qui travaillent pour le compte de la bourgeoisie.

Le problème de l'introduction des OGM dans l'agriculture avec tous les dangers que cela pourrait contenir notamment ,des problèmes sanitaires et environnementaux et surtout la dépendance de l'agriculture vis-à-vis des semences OGM qui rend impossible la souveraineté alimentaire. L'adoption des OGM qui ne vise qu'à favoriser les multinationales et les agrobusinessman si besoin en était encore l'indifférence du gouvernement burkinabé quant aux intérêts de leur peuple dans leur prise de décision.

 C'est donc  un véritable S.O.S qu'a lancer le représentant des paysans pour que toute la société civile s'intéresse à cette situation qui pour l'instant n'émeut personne. Que deviendra la couche sociale pauvre si l'agriculture parvenait à être introduite dans la sphère commerciale du néolibéralisme comportant des stratégies monstrueuses,l'essentiel étant le profit et non pas le souci qu'on se fait de savoir si chaque burkinabé arrive à pouvoir se nourrir.

 

Place maintenant au camarade Ismaël KONATE Délégué de travailleurs de Total Burkina sur le thème « lutte contre les licenciement : cas de Total Burkina, quels impacts sur les multinationales ? ».

Il est revenu plus en détail sur le licenciement de Yacouba OUEDRAOGO, ex-délégué du personnel de total burkina. Ce licenciement sans base légal est intervenu après que celui ci est conduit un sit-in des travailleurs pour attirer l'attention de la direction générale de total Burkina  qui affichaient un mépris insupportable, sur leur plate forme revendicative .depuis lors les travailleurs ont engagés une lutte sans merci pour revendiquer la réintégration de Yacouba OUEDRAOGO.

 Cette lutte s'est manifestée au début par la fermeture des stations Total de la ville de Ouagadougou pendant plus de deux semaines et une marche de protestation avec le soutien des organisations de la société civile.

 Cette résistance a contraint la direction de Total à infléchir sa position en rentrant en pourparler avec à la clé des concessions.

Ce qu'il faut retenir c'est que ces différentes luttes ont permis aux travailleurs de remporter des victoires judiciaires sur la question de la réintégration du délégué mais Total traîne le pieds à exécuter cette mesure judiciaire en s'en donnant à toute sorte de dilatoire. For heureusement que la décision judiciaire est sortie d'astreindre …..qui se lève à 100000f jour. Le cumule s'élevait ce jour à 9000000fcfa.

Au paravent le ministre du travail et de la sécurité sociale avait déjà annulé l'acte de licenciement pour illégalité et enjoint la direction générale de total de réintégrer Yacouba. L'intransigeance de Total s'explique par le fait qu'elle soit blaisée dans son amour propre en tant que multinationale de cette enverguer qui se voit administrer une telle raclé par un simple syndicat. Dans un ultime sursaut d'orgueil Total a fait appel de la décision judiciaire. Affaire à suivre de près.

 

Etait enfin attendu un représentant des boulangerie 2000 et de la baguette du Faso sur le thème, « précarité de l'emploi au Burkina Faso » qui n'a pas honoré le Rendez-vous. Cette communication se justifiait par le fait que les travailleurs des différentes boulangeries du Burkina vivent actuellement une situation de précarité suite à des licenciements où des mises en chômage technique inventé.

 

Par ailleurs le train commun de tous les intervenants est le mérite d'appartenir à un regroupement de victimes qui mènent concrètement des luttes sur le terrain dont les résultats sont tangibles ou presque, même si pour certains beaucoup reste à faire. On pourrait tirer comme enseignement de ces différentes interventions « seule la lutte paye ».C'est au environs de 17 heures après une heure de débat avec les participants manifestement émut que les communicateurs ont du faire place à d'autres.


       Deuxième session

La seconde session a débuté aussitôt dans la foulé sous la modération de Diallo Abdoulaye du Centre National de Presse Norbert ZONGO (CNP/NZ).

Le premier intervenant de cette session est le président de la Coordination des Association de Boulmiougou (CAB) en la personne de SANA Grégoire. Son intervention a porté sur le thème « problématique de l'urbanisation et droit au logement.

La CAB a vu le jour dans un contexte particulier de démolition d'habitats dans un quartier périphérique de la ville de Ouagadougou du nom de Boulmiougou. C'est à la suite de ces démolitions qui ont laissés près de 7000 sans abris que ces derniers se sont regroupés pour la défense de leurs droits spoliés auprès des autorités locale notamment la mairie de Boulmiougou. C'est ainsi qu'ils entreprennent des actions rigoureuses pour attirer l'attention des autorités sur revendication qui consiste à la réclamation de leurs parcelles. Ces actions rigoureuses ont consistés l'une au blocage du trafic routier sur L'axe Bobo-Ouaga,la route nationale n°1.L'autre a consisté à la fermeture par les militants de l'entrée principale de la mairie de Boulmiougou pendant une journée entière. Toute chose qui a obligé le maire à recevoir les manifestants et prendre par la m^me occasion des engagements. Mais malheureusement l'exécution de ces engagements n'a été que partielle, ce qui a permis à quelques 200 personnes d'obtenir leur parcelle. Pour le gros lot des mécontents qui attentent toujours, la CAB envisage des actions dans les jours à venir.

 

A la suite du représentant de la CAB, ce fut autour de celui du Mouvement burkinabé des Droits de l'Home et des Peuples (MBDHP), le camarade GNANOU Kerfa sur le thème « luttes des mouvements sociaux pour la primauté du droit ».ce dernier à présenté brièvement le MBDHP qui a vu le jour en 1989 et ses actions en faveur des droits de l'Homme.

 Le MBDHP en effet se bat sur plusieurs fronts pour la réalisation des droits de l'Homme et de la justice sociale. C'est le cas depuis 1998 après l'assassinat de Norbert ZONGO et depuis 2000 après l'assassinat de l'élève de Garango.

La succession des interventions n'a pas pris fin avec l'intervention du camarade GNANOU car vaillant militant du Droit au Logement (France) qui lutte pour le droit au logement des immigrés en France a pris la parole pour partager l'expérience de lutte de cette association. Son intervention a porté su le thème « Analyse des politiques libérales en France : logement et habitat ». L'association Droit au Logement (DAL) est vielle de 20 ans, membre du réseau NOVOX, ne cesse grâce à ses luttes d'engranger des logement en France en faveur des immigrants qui sont pour la plupart des africains. Il a terminé son allocution en interpellant ses frères africains de lutter contre la dictateurs en place en hurlant « n'ayez pas peur, n'ayez pas peur, lutter, lutter », convaincu qu'il est que le salut réside dans la lutte.

 

Enfin deux intervenants dont le militantisme ou l'engagement en faveur des causes justes ne fait l'ombre d'aucun doute ont pris la parole .Il s'agit des artistes Musiciens burkinabé SAM'K LE JAH et SMOCKEY sur le thème « l'art comme moyen de lutte contre le capitalisme : cas de quelques artistes musiciens burkinabé ».Les deux artistes ont d'abord dévoilé la réalité de leur vie quotidienne en tant qu'artistes militants,fait de menaces,d'intimidation de toutes sortes avant de rassurer par la voix de SAM'k en ces termes : « la vie vaut mieux d'être vécue mais il y a des causes pour lesquelles vaut mieux mourir. Pour signifier qu'en dépit de toutes ces vicissitudes de la vie, ils ne baisseront pas pour autant les bras. Après les questions des participants, la session pris fin et par la même occasion la fin de la première journée du colloque.

 

·       Interventions de clôture

 

 

Pour la seconde journée du 25octobre, les participants malgré la lassitude de la veille ont tenus à venir parachever l'évènement. C'est le camarade Dieudonné TAPSOBA militant du (MSV-Burkina) qui a eu la lourde tâche d'assurer la police des débats en cette matinée.

Le camarade Ibrahim DIARRA délégué du collectif des travailleurs licenciés et non licenciés de l'HUICOMA (huilerie cotonnière du Mali) a pris la parole au nom des 900 licenciés pour partager leur expérience de lutte pour l'acquisition de leurs droits. Leur dernière vigoureuse action datant de septembre dernier s'est traduite par une marche qui a regroupé 10000 manifestants. Le collectif est membre du réseau NOVOX et cette dernière action s'est fait avec le soutien de NOVOX. Selon  DIARRa Ibrahim, ça commence à bouger du côté du gouvernement malien.

Au moment où nous rédigeons ce rapport, nous apprenons que les travailleurs se sont donnés rendez-vous à la bourse  du travaille de Bamako pour un sit-in continu.

 

Le secrétaire général du MSV-Burkina, NABI Jean-Marie a relayé le représentant du collectif des travailleurs de l'HUICOMA pour réagir sur le thème de clôture qui s'intitulait « place te rôle des mouvements sociaux dans la lutte globale contre le capitalisme ».Il est revenu sur la philosophie de lutte du MSV-Burkina qui expérimente et prône depuis sa naissance l'activisme et la solidarité aux des victimes. Il a également fustigé au passage certains mouvements dits sociaux qui s'arcboutent à des idéologies pour na pas rejoindre le terrain des luttes. Il a donc lancé un appel à une solidarité nationale et internationale des mouvements sociaux autour des mêmes causes sans égard dans l'idéologie et/ou à la forme d'organisation des uns et des autres. Aussi a-t-il proposé le regroupement des mouvements sociaux en réseau où l'autonomie de chaque structure sera garantie. L'avantage de ces réseaux sera de permettre aux mouvements sociaux d'agir avec diligence, de façon retentissante et efficace.

 

A la suite de ce dernier le malien Ali DIALLO et ANNIE POURRE du réseau NOVOX chacun sur les deux sous thème de clôture. ANNIE pour sa part est revenue de long en large sur le réseau NOVOX  en le présentant d'avantage. Le réseau NOVOX est un réseau d'associations, de Mouvements d'organisations qui mènent des luttes concrètes. Il est présent dans 12 pays de par le monde et est en pleine expansion.

NOVOX entreprend des actions de solidarité visant à soutenir les différentes luttes de ces membres. Cette forme de solidarité à permis au Réseau d'engranger des résultats. Pour lever toute équivoque sur des préoccupations d'ordre financières, elle a été on ne peut plus claire.

Par ailleurs, es  vaillantes femmes militantes de la CAB ont eu droit à la parole pour témoigner aux participants le rôle très important qu'elles ont joué au coté de leurs époux. Elles ont eu droit aux vivent ovations de la salle pour leur courage inouï.

La parole a été donnée au camarade BARRY Djibril pour présenter l'Etrange Rencontre et les activités à venir du comité local. Malgré l'intérêt  des débats le camarade TAPSOBA, modérateur s'est vu dans l'obligation de mettre fin à la séance et par ricochet, ce fut celle du colloque aux environs de 13heures dans ce après midi du 25octobre.

 

3.    VISITE DES ASSOCIATIONS

 

il convient de ne pas passer sous silence les activités extra colloque tenues aussi bien avant qu'après le colloque. En effet en prélude à la tenue du colloque, Le Mouvement des Sans Voix Burkina à fait visiter aux camarades du réseau NOVOX venus du Mali, de la France et des différentes sections MSV de Bobo, Koudougou, Ouahougouya, et des quartiers de Ouagadougou quelques associations collaboratrices. C'est ainsi qu'une délégation du réseau NOVOX a rendu visite à la CAB composée de vaillantes femmes et d'hommes mobilisés cette soirée pour accueillir la délégation du réseau NOVOX.

Les échanges ont permis de connaître d'avantage la lutte que mènent depuis un bout de temps ces derniers. Leur lutte consiste à la revendication de leurs parcelles illicitement vendues à la suite d'un lotissement.  Au vu des actions audacieuses qu'entreprennent ces hommes et ces femmes dans le cadre leurs revendications légitimes, le réseau s'est engagé à soutenir les différentes luttes dans le cadre de ses actions de solidarité.

 

Dans la soirée du 26 octobre, en dépit de la lassitude, la délégation a repris son bâton de pèlerin. Cette fois c'était au tour des ex-travailleurs des boulangeries 2000 de recevoir la délégation de NOVOX.

Ils s'agit de 218 travailleurs mis en chômage technique par Mr RISKALLA directeur général des boulangeries 2000 qui n'en fait qu'à sa tête au mépris des dispositions du code du travail en la matière. Ces infortunés attendent toujours depuis  deux années de recevoir  leurs droits. Leur dossier se trouve à la justice qui ne fait que reporter le procès,cinq fois successivement soit pour absence de RISKALLA soit pour parce qu'il à des problèmes en famille. Fidel à sa mission de porte parole des sans voix, le réseau NOVOX leur a également promis son soutien. Il faut noter par ailleurs que le MSV-Burkina soutien les différente des associations visitées conformément à sa vision d'être omniprésent au coté des victimes. Voilà donc l'essentiel de ce que l'on peu retenir du déroulement du colloque les 24 et 25 octobre 2009.

 



05/12/2009
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